Veloutés de potimarron de Hokkaido ou d’ailleurs…Velouté de butternut

Retirer les parties rugueuses

Ingrédients pour 4 personnes

Potimarron vert, 1 petit
Sel, poivre, sucre

Il n’ y a pas beaucoup de différence entre cette variété de potimarron Hokkaido ou Kabosha et la variété orange, elle est parfois plus sucrée avec un goût plus prononcé de châtaigne. La seule différence c’est la surprenante couleur olivâtre du velouté dans votre bol…

Comment je fais

Il n’y a pas plus simple.
Il faut laver le potimarron et enlever en surface les parties dures. Mais surtout ne pas l’éplucher (idem pour le potimarron orange). La peau donne du velouté.

Couper le potimarron en morceaux avec un grand couteau sur une bonne planche. Pas de geste brusque…

Retirer les graines et faire cuire le légume à la vapeur jusqu’à ce qu’il s’écrase, c’est à dire un quart d’heure environ.
Passer au moulin à légumes au dessus d’une casserole. Ajouter de l’eau bouillante jusqu’à la consistance voulue. (Je fais cuire le potimarron à la vapeur sur une marguerite* au dessus d’une casserole contenant de l’eau, je ne perds rien : j’ajoute aussi l’eau restant fond de la casserole !).

Un peu de crème fouettée dans la soupeRemettre sur le feu, ajouter le sel, le poivre et une pincée de sucre.

Ce jour-là, il me restait un peu de crème fouettée légèrement sucrée, je l’ai ajoutée au velouté ainsi que des brisures de châtaignes.
Mais cette soupe de velours vert olive est très bonne au naturel.

10 janvier 2017

Velouté vraiment velouté au potimarron et à la mâche

Cuisine des restes: dans un reste de soupe au potimarron nature, j’ai jeté une poignée de mâche…
…Les feuilles ont très vite fondu. Et une fois n’est pas coutume, j’ai ajouté de la crème fraîche…

Résultat: les feuilles tendres et un peu glutineuses de la mâche ont transformé ce potimarron aqueux en velours. Une jolie assiettée. Mais ce n’est pas le principal. C’était délicieux.

Comme pour celui de Hokkaido, on laisse la peau. 

24 Février 2018

Un velouté délicieusement nourrissant si vous ajoutez des lentilles cuites…

Dimanche 20 octobre 2019

Avec une poignée d’épinards: même principe qu’avec la mâche. Exquis

Remarque: il y a potimarron et potimarron, celui du 16 décembre 2019 n’était ni parfumé ni vraiment sucré. Mais il paraît qu’ils le deviennent de plus en plus en fin de saison, c’est à dire en février. Alors, attendons !

Mardi 8 décembre 2021

Sur la crème, quelques graines de courge grillées

10 février 2023

…ou bien des mini croûtons: quand on offre un sandwich comme au Ritz, on ne sert pas les tranches de pain de mie avec la croûte, non mais ! Puisque la cuisinière pratique la cuisine des restes, elle retire les bords, hop sous le grill et tac, tac, tac, elle les détaille en dés mignons . A ajouter dans son assiette  à la dernière minute.

25 Novembre 2023
Velouté à la courge butternut

Il faut soit, éplucher la butternut soit récupérer les morceaux de peau dans le moulin à légumes, contrairement au potimarron (pas d’épluchage). Cuire à la vapeur. Parfumer au lait de coco et parsemer  de pluches de coriandre, de graines- courge, cacahuètes etc.

Voir d’autres recettes ici,
et ici aussi

Velouté du 26 décembre 2023

Puisque c’est tendance de mettre du lait de coco partout, la cuisinière suit le mouvement. Le curry saupoudré à la fin a peu diffusé son arôme, il aurait fallu le faire tiédir comme dans le Dahl. Le lait de coco ne s’est pas non plus beaucoup fait remarquer par sa présence. Mais la cuisinière était enrhumée. Et dans ce cas rien vaut une bonne soupe. En réserver au congélateur!
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4 commentaires sur "Veloutés de potimarron de Hokkaido ou d’ailleurs…Velouté de butternut"

  1. Grégoire Favre dit :

    Bonjour, je suis étonné de la recette du potiron d’Hokaido , étant jardinier amateur je plante chaque année une quarantaine de ces potiron , j’utilise la cuisson à la vapeur, au début j’utilisais l’eau de cuisson, plus tard suite à une consommation hivernale régulière j’ai attribué à une lassitude gustative la curcubitacine , pourtant j’ai toujours épluché soigneusement la partie verte qui a mon sens en contient, mais je ne suis pas complètement certain, en tout cas j’ai aussi pris la précaution de ne plus utilisé l’eau de cuisson pour les mêmes raisons, ce qui n’altère pas le bon goût et subjectivement ou non fait disparaître la sensation d’amertume rédhibitoire je vous l’accorde à une consommation hivernale plutôt régulière ….
    Si vous avez des nouvelles de ces observations je suis preneur de vos partages et sources ! Merci d’avance!
    Cordialement …

    1. Irène Schwartz dit :

      Bonjour, j’ignorais ce problème et en cherchant sur la toile je vois que la cucurbitacine est présente dans les courges non comestibles et amères, ce qui n’est pas le cas du potimarron de Hokaido. Je n’en consomme pas si souvent (ils sont difficiles à trouver en ville),j’achète plutôt les potimarrons « ordinaires ». Mais dorénavant je suivrai votre exemple, j’éplucherai les Hokkaido et n’utiliserai plus l’ eau de cuisson à la vapeur. Merci pour vos observations et conseils.

  2. Grégoire Favre dit :

    Merci pour votre réponse, je me renseigne encore et vous tiens au courant , de toute façon quelle que soit l’aliment , la modération est la meilleure recette, les excès peuvent mettre en évidence les sensibilités, mais aussi les traces de toxicité ,
    dans ce cas rien n’est confirmé pour l’instant ….

  3. Grégoire Favre dit :

    Bonjour, voici la réponse très détaillée de l’association Kokopelli, vous aviez raison ! Très cordialement à vous ….

    À ma connaissance, seules les coloquintes (Cucurbita pepo) et les gourdes ou calebasses (Lagenaria siceraria) contiennent des cucurbitacines. Les courges maxima et moschata n’en contiennent pas. La variété Vert Hokkaïdo appartient à Cucurbita maxima et ne peut ainsi en renfermer.

    Dans la cuisine japonaise, certaines recettes de courges (comme certaines moschata) les emploient non épluchées. Elles sont préparées avec la peau, rôties ou marinées. J’ai eu l’occasion de gouter de telles préparations, c’est juste incroyable. Je cultive certaines de ces variétés comme Shishigatani et Hokkaido et les consomment maintenant entières sans les éplucher, simplement au four ou au grill.

    Certains jardiniers goutent systématiquement la courge crue avant de la consommer pour justement s’assurer qu’elle ne soit pas amère (et donc qu’elle ne renferme pas de cucurbitacine). Ça peut être une solution rassurante en cas de doute sur la variété.

    Je tiens également à préciser qu’il y a beaucoup de confusion autour de la comestibilité des courges en lien avec les croisements naturels pouvant s’opérer au jardin. Pour éclaircir ces histoires, il faut comprendre la reproduction des courges.

    Tout d’abord, la classification des plantes : chaque plante appartient à une famille botanique et porte un nom d’espèce. Du plus petit niveau vers le plus grand, une variété appartient à une espèce botanique — définie par un nom d’espèce et un nom de genre — laquelle appartient à une famille, soit : « Variété » < espèce < Genre < famille. Donc dans l’autre sens, chaque famille contient plusieurs genres, contenant une ou plusieurs espèces, et une espèce peut avoir plusieurs variétés.

    Ensuite, il faut savoir que l’espèce botanique est toujours définie par un nom de genre (le premier terme commençant par une majuscule) et un nom d’espèce (le second terme toujours écrit en minuscule). Par exemple avec la courge maxima "Red Kuri" : son nom de variété est le terme entre guillemets (Red Kuri), le nom de genre est Cucurbita, le nom d’espèce est maxima, la famille : Cucurbitaceae. Vous retrouvez toujours le nom d’espèce au dos de nos sachets de semences.

    Le point le plus important : seules les différentes variétés d’une même espèce botanique peuvent s’hybrider naturellement entre elles (généralement).

    Ainsi, toutes les variétés de l’espèce Cucurbita maxima peuvent se croiser entre elles ; en revanche une variété de Cucurbita maxima ne se croisera jamais avec n’importe quelle variété de Cucurbita moschata ou de Cucurbita pepo. Les hybridations s’opèrent par l’intermédiaire des insectes pollinisateurs et ils peuvent visiter différentes fleurs de courges dans un rayon d’environ 1 km, en fonction de la topographie, de la source de nourriture disponible pour eux, etc. Ainsi, si vous avez des voisins jardiniers, dans le rayon d’action des abeilles et autres pollinisateurs, il est impératif d’en prendre compte si vous garder vos propres semences.

    Donc, si vous avez plusieurs variétés de courge maxima dans votre jardin elles se seront très certainement allègrement croisées et les semences récoltées de ces fruits donneront, en fonction des aléas génétiques, des fruits de morphologie différente la saison prochaine. Cela n’impacte en rien leur comestibilité ! C’est la même chose pour les courges moschata.

    Il y a en effet un risque pour les pepo. Si vous, ou votre voisin proche, cultivez une coloquinte, Cucurbita pepo, elle peut se croiser avec toute autre variété de Cucurbita pepo telle que pâtisson, courgette, acorn…

    Seul ce cas bien spécifique bien générer, l’année suivante, des fruits non comestibles !

    Il n’y a ainsi aucun risque de s’intoxiquer en cultivant des semences achetées, il peut éventuellement y en avoir un si vous faites vos propres graines et seulement avec l’espèce Cucurbita pepo.

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