Faire ses courses
Juillet 2017
Interdiction progressive des sacs en plastique depuis 1 an.
Le marché
J’aime les marchés. Nous avons la chance, en France, qu’il existe encore sur tout le territoire des marchés ambulants. Dans les grandes villes, on en trouve dans chaque arrondissement, souvent plusieurs par quartiers.
Le marché fonctionne toujours quand c’est son jour, qu’il neige ou en plein mois d’août. Certains sont ouverts à partir de midi.
Pourquoi faire ses achats au marché ?
• Pour le plaisir. Le marché, c’est vivant comme le «centre du village», même en ville. Il y a à regarder, discuter, sentir, écouter, goûter. C’est un lieu de convivialité. On échange des recettes avec les vendeurs comme avec les clients.
• Le marché est économique, on ne paye pas la «marque»! No logo ! Ni le nom de l’enseigne. (sauf que de plus en plus souvent les fruits ont des marques, pour l’instant on a pas encore estampillé chaque cerise ) Les tarifs varient selon les quartiers, mais il y a toujours des commerçants très peu chers même dans les quartiers chers.
• Le marché vend des produits frais, de saison et parfois locaux.
A Paris, on trouve encore quelques maraîchers qui vendent leur production, cultivée dans la région parisienne. Mieux vaut y aller tôt quand on cherche des produits exceptionnels, des pousses de salade, des tomates anciennes…
Quelques uns ne vendent que du «bio». Les autres sont revendeurs, mais leurs produits sont moins chers que dans les magasins avec pignon sur rue.
Où trouver un marché
Le commerce de proximité
Dans mon quartier, j’ai la chance d’être encore entourée de commerces de bouche excellents. J’achète le pain chez le boulanger en guettant les heures de cuisson qui généralement correspondent au sorties des bureaux et des écoles, j’achète la viande chez le boucher, le poisson chez le poissonnier.
Et puis s’ouvrent de plus en plus de magasins » bio » et même certains revendeurs de fruits et légumes provenant de maraîchers de proximité. Parfois, à la campagne, j’achète directement chez les producteurs.
Dans les grandes surfaces, j’achète les conserves, thon, sardines, sel sucre, farines, sucre etc. En saison il y a souvent des fruits de bonne qualité.
J’achète des produits congelés chez Picard comme les bâtonnets pour faire la purée de pommes de terre et des fruits rouges pour les clafoutis et les crumble d’hiver. A Noël, j’ai trouvé du homard, très bon, mais les prix si bas des surgelés en général me sidèrent. Combien gagnent ceux qui ramassent les pommes terre et pêchent les homards ?…
Je commande le vin chez des petits producteurs
L’emballage des aliments
La disparition des sacs en plastiques (sauf pour certains produits), se généralise, c’est un grand progrès pour la planète.
De toute façon, avez-vous essayé de rapporter un carton de framboises au fond d’un sac en plastique? Oublié les légumes ou le fromage dans un autre? Dans le plastique, ça se renverse, ça pourrit. Je suis une fervente adepte des sacs en papier, modestes et si jolis. Certains sont si solides qu’ils résistent à l’eau. Je les garde pour protéger les fruits au frigo, ils évitent les odeurs, empêchent les aliments de sécher et je les emporte au marché pour les réutiliser. (Je ne suis pas la seule)
On m’a récemment rapporté de Suisse, d’un magasin bio, un paquet de filets, que j’emporte au marché pour mettre les agrumes, les pommes de terre etc… on les range tel que au frigo et on peut les laver. On commence à pouvoir acheter sur le marché des petits sacs blancs en non tissé.
Tout comme les sacs en plastique, j’essaye d’éviter le film alimentaire en enfermant les préparations dans des boîtes…en plastique ou mieux dans des bols recouverts de soucoupes. Même chose pour l’aluminium, surtout quand j’en retrouve des traces sur les plats contenant du citron. Même sur la viande, parfois l’alu se délite.
Quant au fromage, je l’enferme avec son papier dans un sac en tissu. A ce propos, un fromager du marché m’a dit: « si vous voulez des fromages de chèvre qui coulent laissez-les au frigo dans leur papier, si vous voulez les garder frais, mettez-les simplement sur une soucoupe ».
Une recette glanée au marché…